Tous nos voeux pour l’année 2014

Tous nos voeux pour l'année 2014

Avec le majestueux Macchu Picchu en arrière plan.

L’année 2013 vient de se terminer, avec pour beaucoup d’entre nous, des chagrins et des douleurs, de la maladie, mais aussi des petits et plus grands bonheurs.

Que l’année 2014 apporte à ceux qui qui n’en ont pas, un toit et une table, et pour ceux qui l’ont perdu, un travail pour se sentir dignes et que la santé leur soit donnée.

Pour vous, mes ami(e)s du net, bien entendu, le partage de notre bonne humeur, de notre quotidien avec tout ce qu’il comporte de bon et de moins bon, mais toujours de l’optimisme.

Nous vous souhaitons donc à tous toutes et à tous une BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2014.

Un grade de plus…..

Je l’attendais depuis longtemps ! Ayant été une très jeune grand-mère (38 ans), je m’attendais à être arrière grand-mère aux environs de 60 ans.

Le mois de juillet, 3 jours avant son anniversaire, ma petite-fille Marieke a mis au monde une ravissante petite fille prénommée « Lou ». Ci-dessous, la petite princesse a 3 jours, je viens de faire 350 km pour la voir.

fiche de naissance : 48 cm – 3.150 kg.

 

P1070641

C’est fou ! On croit avoir oublié les gestes les plus simples et pourtant….. les automatismes ressurgissent dès qu’on prend ce poupon dans les bras.

C’est un bébé plutôt sage, mais d’excellent appétit. Elle prend le sein avec force et pique sa colère s’il ne vient pas assez vite. Elle ronchonne également quand le petit cul est souillé, rien de plus normal.

SANY0142_colère

Dès qu’elle est rassasiée nous avons droit aux sourires de béatitude de la demoiselle et nous sommes tous au garde-à-vous au moindre souffle de « Princesse Lou ».

SANY0188

La vie a repris tous ses droits pour notre plus grand bonheur…..

 

Daniela.

Ode à l’amitié

Ma très chère amie Joséfa, voilà déjà 8 ans que tu nous a quittés. Tous les jours me rappellent ta présence, soit parce que je prends le chemin qui passait devant chez toi avant ton déménagement pour le Var, soit parce qu’un évènement ou une parole fait évoquer ton image. Le mois dernier tu aurais eu 68 ans…..

Tu as toi aussi fait partie de mes plus beaux jours. Dès l’instant où nous nous sommes rencontrées grâce à Thomas et ta nièce nous avons sympathisé. Nos enfants étaient du même âge, nos rencontres sur la plage de Port Saint-Louis du Rhône à l’époque où nous pouvions encore camper « à la sauvage » c’était un havre de bonheur simple. Nous étions jeunes, belles, pleine de vie et de rires, l’avenir nous appartenait. Nos objectifs professionnels étaient dans le même créneau, nous avions cette grande complicité qu’on ne retrouve que dans une solide amitié.

Il y a un an et demi, mon amie Marie-France, ma compagne de misère avant de te connaitre, t’a rejointe, dans cette inconnue qu’est la mort. Cette amie aussi était une sœur, une confidente ; ça n’arrive pas souvent dans l’existence cette fusion des esprits qui ignore le sexe.

Tu lui avais permis d’avoir un CE grâce à tes connaissances avec qui elle avait des contacts commerciaux pour la vente de ses produits fermiers.

Cette année en avril, un peu plus d’un an après son départ, c’est mon grand ami, son mari, qui n’a pas voulu vous laisser seules.

Ce départ là fut un vrai choc ! Pourquoi un gaillard apparemment en pleine santé, sain dans son corps, ni il fumait, ni il buvait, ni il faisait la fête outrageusement, a t’il été emporté par ce fléau qui vous a détruites, dont on peut à peine prononcer le nom tellement il fait des ravages.

Vous étiez tous les trois mes amis, proches même dans l’éloignement et vous me laissez dans le désarroi, le chagrin égoïste parce que je ne vous reverrai plus sur cette terre. Au-delà, ?je ne sais ! Malgré mon éducation chrétienne j’ai bien de la peine à croire qu’un être supérieur supervise nos vies en décidant de qui doit vivre ou mourir, de qui doit souffrir ou faire souffrir. J’ai une plaie béante que j’ai du mal à refermer. Peut-être en sera-ce ainsi jusqu’à ce que je vienne à mon tour vous tenir compagnie.

Daniela.

DSC_0229jardin

Flying à travers la France

1er Juillet 2013
Je vous invite à partager une petite balade en PA 28 à travers notre ciel de France.
Nous décollons d’Aix les Milles en direction  du Sud-Ouest. Un petit coup d’œil à la piste de l’aérodrome Marseille-Provence qui plonge dans l’Étang de Berre, puis très rapidement nous survolons Martigues, Port St-Louis du Rhône, les Saintes-Marie, Palavas et, tout en suivant d’en haut le canal du midi, la belle cité de Béziers.

ImageImage
Nous sommes accompagnés de près par de nombreux stratus qui nous laissent cependant la visibilité pour continuer sans crainte jusqu’à Carcassonne, dont les fortifications gallo-romaines datent du Moyen-âge, mais qui furent restaurées par Viollet-le-Duc au XIX° siècle.

Image

A l’aérodrome nous serons accueillis par un passionné d’avions qui investit tout son temps et ses ressources dans la remise en état de magnifiques spécimens, tels deux Potez que l’on peut admirer dans toute leur splendeur.

Image

Image
Un taxi nous conduira à notre hôtel situé au pied de la citadelle dans laquelle nos pas nous conduiront à un sympathique restaurant avec vue sur la basilique. Après un bon repas, la nuit venue nous fera découvrir la citadelle sous les éclairages.

Image

Image

Nous avions prévu de commencer notre périple par la visite aérienne des châteaux cathares, mais la météo en a décidé tout autrement.

02.07.2013
Lever le matin pas très tôt avec un départ à 9 h pour l’aérodrome, météo ne nous est pas favorable, il va falloir être patient et attendre que les brumes se dégagent. En attendant que le ciel ne se découvre, au moins un peu, notre passionné de l’aéroclub nous contera l’histoire de ses avions ainsi que celle de la route de l’aéropostale… Le tout illustré comme il se doit.

Image

Finalement, nous reprenons notre vol en direction d’Albi afin de remplir nos réservoirs, en prenant vers le Nord après Castelnaudary.
Albi est une superbe ville qu’on ne présente plus. Outre qu’elle soit la ville natale de Toulouse Lautrec, et y abrite un musée qui porte son nom, elle fut témoin des répressions violentes au XIII° siècle de l’église catholique dans sa « croisade des Albigeois » pour lutter contre l’hérésie cathare. La cathédrale Ste-Cécile fut édifiée dans le cadre de cette lutte. La proximité des rives du Tarn et le pont Vieux qui le traverse met en valeur la majesté de cette construction qui vaut à elle seule le détour.

ImageImage

Après notre repas de midi, nous reprendrons notre route aéronautique en direction d’une autre très belle ville, chère à mon cœur puisque c’est ma ville natale, Bourges !
Avant d’être Bourges, elle fut d’abord gauloise sous le nom celte d’Avariko (tirant son nom de la rivière l’Yèvre). Puis au II° siècle avant Jésus Christ il y eut la guerre des Gaules et César en fit le siège et devint Avaricum. Au terme de ce siège, la population de la ville fut massacrée, il ne resta que 800 des 40.000 habitants d’Avaricum qui sortirent vivants de ce massacre.

Image

vue de nuit sur la cathédrale :

Image

La vieille cité d’Avaricum est conservée avec ses maisons à colombage et ses pavés romains. Elle est également la ville natale de Jacques Cœur grand argentier du roi Charles VII appelé avec ironie « le petit roi de Bourges ». C’est grâce à Jacques Cœur que les Anglais furent boutés hors de France.

03.07.2013
Notre balade se voulant éducative…. nous continuons notre périple aérien par le survol de la vallée de la Loire et d’une partie de ses châteaux. Le premier sur notre objectif sera celui de Chambord.

Image

En continuant le cours du fleuve nous rencontrerons Cheverny,

Image

puis, sur la rive gauche une ruine de château dont j’ignore le nom…

Image

mais en suivant la Loire nous pourrons admirer Chenonceaux, bien qu’un peu éloigné de mon objectif.

Image
Le château de Chaumont sera un peu plus généreux, il se laissera capturer avec grâce. Très rapidement, dans la ville de Blois, son château se dégagera par son imposante masse au milieu des autres constructions.
La météo n’était pas brillante, j’ai contacté ma petite-fille sur Brest pour avoir des nouvelles des alentours, mais les prévisions n’étaient pas optimistes pour un vol à 3500 feet.
Notre altitude de vol sera donc le plus souvent aux alentours de 1500 Feet à cause d’un plafond nuageux très dense et pas du tout sympathique.
Depuis Bourges jusqu’aux environs de Romorantin notre altitude n’a guère dépassé les 1500 feet, C’en sera ainsi jusqu’en Normandie. Nous avons pu toutefois photographier le Mont Saint-Michel dans toute sa splendeur, le pilote n’a pas ménagé ses tours, tout en respectant la législation aérienne.

Image
Notre projet de remonter les plages normandes a été partiellement contrarié par des brumes de mer qui ne voulaient pas s’éloigner.

04.05.2013
Notre atterrissage à Granville nous a soulagés de cette tension de vol à basse altitude qui nous est permis grâce au peu de relief, nous comprenons pourquoi dans ces régions défavorisées par l’ensoleillement les aéroclubs ont quand même de beaux jours.
Notre promenade dans la ville nous a fait découvrir une belle architecture, des gens sympathiques mais également des prix adaptés aux touristes. Partie en tenue d’été, j’ai du acheter un caleçon chaud, j’ai cru tomber le cul par terre en mettant le feu à ma carte bancaire….. 60 € alors que sur le marché dans mon secteur je l’aurais eu pour 15 €, fallait-il que je sois gelée….
Le ciel était toujours aussi menaçant, nous nous demandions bien si nous allions pouvoir repartir. Nous avons fait une tentative, puis, cernés dans le secteur où nous devions nous diriger par des « cumus » nous avons décidé de nous reposer pour réfléchir à la route à prendre.
Une fois l’esprit libre de toute contrainte de pilotage, nos pilotes ont décidé de se dérouter vers un ciel qui s’annonçait bleu et qui nous faisait partir un peu plus au Nord que prévu, mais qui aboutirait à Reims quoi qu’il en soit ! Nous avons donc quitté l’aérodrome de Granville le cœur plus léger.

Image

05.07.2013
Notre arrivée à Reims a été stressante, il nous a fallu trouver une petite percée pour pouvoir atterrir, la couche était soudée par endroit, mais de temps à autre on apercevait la verdure. Nous avons fini par atterrir, mais notre arrivée un peu plus tardive nous a doublé le prix du taxi (tarif de nuit à partir de 19 h) ! Plus cher que le prix de notre chambre.
Dans cet hôtel nous avons fait « la rencontre » insolite, notre hôte semblait sortir tout droit d’un cabaret et il aurait atterri ici à la manière d’un OVNI. Il était adorable et sympathique, nous avons bien ri !
Après nous être rafraîchis, nous sommes allés jusqu’à la cathédrale près de laquelle nous nous sommes restaurés tout en admirant les jeux de lumière auxquels nous avons eu droit tout le long de notre séjour à la terrasse, et ça passait en boucle toute la nuit aux dires des riverains.

ImageImage
Je n’ai pu faire que quelques photos avec mon téléphone puisque j’avais oublié mon appareil photo à l’hôtel.

06.07.2013
Ce matin, même météo pourrie, allons nous pouvoir rentrer sur Aix ? il nous reste encore un plein à faire sur Nevers puis, selon la météo, nous engager sur la route de la chaîne des puits en Auvergne. Plus nous avançons et plus les nuages deviennent épars…. allons nous enfin goûter au ciel bleu ? Monter au « 75 » ? et bien oui ! Nous allons les voir ces puits que nous n’avons pu apercevoir à l’Aller.

Image

A partir de l’Auvergne jusqu’à Aix les Milles nous aurons enfin du ciel bleu avec de temps en temps deux ou trois nuages épars égarés sans aucun doute.
Image

Image

Pour tout vous dire, je suis soulagée d’atterrir. Non pas parce que j’ai eu peur ou que je n’ai pas apprécié mon séjour, au contraire, mais le samedi 7 juillet ce sont les répétitions générales sur la scène du théâtre où nous nous produisons  le lendemain, et ma seule crainte fut que nous ne puissions pas repartir en avion mais contraints de prendre un train pour être aux jour et heure avec les collègues !

OUF ! Mais ce périple fut génial !

Voilà notre avion de voyage le PA 28

Image
Daniela

On prépare l’été

Juste avant la neige et les gelées, nous avons eu le temps de faire installer ce « petit bassin » qui va nous permettre de passer les chaleurs avec bonheur.
Voici, étape par étape, la mise en place de l’objet :

Marquage au sol :

Marquage au sol

Préparation du trou

Une velléité de source fait son apparition à partir d'1,60 m....

Mise en place d’une protection

Mise en place du bassin

 

Par la suite, édification des murs de clôtures pour protéger des regards indiscrets, et surtout pour la sécurité.

L'équipe de l'après-midi

Régis et Serge ,


Vue enneigée janvier 2012.

.

Murs terminés :

Le bonus : La piscine sous la neige :

Baptême de neige

Maintenant, il nous tarde le beau temps pour se piquer une tête !

Daniela

 

 

Noël et les cadeaux…..

Jusqu’à présent, les cadeaux de Noël par mon conjoint étaient toujours liés à la coquetterie. Il est toujours agréable d’avoir un paquet à développer, mais, je l’avoue, je ne suis pas particulièrement portée sur les bijoux ; une petite enveloppe avec une carte contenant promesse de voyage me séduisant beaucoup plus.
Cette année ne fut pas tout à fait comme les autres. Tout d’abord Noël ne nous a pas tous réunis en même temps, certains pour cause d’agenda de travailleurs, et d’autres pour cause de maladie.
Nous avons donc eu un Noël échelonné sur la semaine, ce qui, somme toutes, s’est révélé fort agréable.
Revenons à mon cadeau de Noël conjugal. J’ai eu la surprise en ouvrant mon paquet , de découvrir une « tablette ». Pas n’importe quelle tablette, non, une tablette pour gourmandes et gourmands : le livre électronique pour les tatillonnes du détail culinaire ! Et elle n’est pas que cela, elle vous livre le minuteur pour chaque temps de cuisson dans les recettes à cuissons variables pour différents ingrédients, ce qui vous évite de rallumer votre plaque à induction (quand vous en avez une). Par ailleurs, un tableau de bord pour écouter votre radio préférée pendant que vous cuisinez allégrement. Elle contient bien d’autres avantages, comme également la lecture de vos e.mails ou la planification de vos courses, mais je n’entrerai pas plus dans les détails, c’est un vrai petit bijou !

Voulez-vous la voir plus en détail ? et bien la voilà :


Pour tout dire, ce cadeau était quand même bien calculé pour servir à deux, car mon chéri est toujours en train de le feuilleter et reste deux fois plus derrière mon dos quand je suis en train de cuisiner. D’ailleurs, il s’en est servi pour me préparer ce délicieux repas de midi ce dimanche.

C’est moins cher qu’un I. Pad, ou qu’un téléphone portable, mais je reconnais que ça n’a pas le même usage, au moins grâce lui on peut passer à table !
Bon appétit !
Daniela.

Vacances en Espagne

Cette année j’avais très envie de visiter l’Espagne, après l’Amérique du Sud, je savais que les paysages n’auraient rien de commun, mais parler le castillan me convenait parfaitement. Après avoir chaleureusement invité la sœur de mon mari et son époux, j’ai préparé minutieusement un périple qui nous permettrait de visiter « en survol » ce pays qui fleure bon le soleil la bonne humeur et le flamenco.

Ci-après itinéraire cartographié.

Nous avons fait notre première halte à Canet de Mar, près de Barcelone, J’avais fait le choix de chambres d’hôtes, ce qui permettait de nous immerger dans la vie quotidienne. Nos hôtes étaient très sympathiques, nous étions reçus de façon que je qualifierais d’amicale.
Nous sommes arrivés dans l’après-midi ce qui nous a permis de prendre possession des lieux puis d’aller prendre un bon bain de mer dans la belle bleue.
Le lendemain, c’était visite de Barcelone,

Quelques photos suivent :

De retour de Barcelone, nous sommes allés sur la place du village où il y avait des danses folkloriques, tout en nous restaurant.
Le lendemain, c’était le départ en direction de Valencia. Nous nous sommes arrêtés à Tarrogone peu avant midi et avons pris le temps de visiter l’Église et la cité médiévale, Le temps était superbe, un beau mois de septembre qui s’annonçait.
Nous avons pris notre temps car il nous fallait 2 heures pour rejoindre Valencia que nous avons visitée en promenade; J’aurais aimé voir les Musées de la préhistoire et celui de la céramique, quartier Miguelete mais une journée ne suffit pas pour tout voir.
Le lendemain nous sommes partis vers Abaran 2h45 environ de trajet où nous avons passé 2 nuits. Nos hôtes étaient anglais. nous avons stoppé à Alicante après 178 km soit environ 1h48, ce qui nous a donné le temps de voir le château de Santa Barbara, que nous avons visitée en promenade.
Le château de Santa Barbara (ou Castillo Santa Barbara en espagnol), est un des lieux phares d’Alicante. Perché sur le Mont Bernacantil, il surplombe la ville ainsi que le port et offre une vue imprenable. C’est sur ce Mont qu’ont été retrouvées les première traces de civilisation de la région qui date de 3000 ans. Au IX° siècle, Alphonse de Castille s’empara du château qui appartenait à l’époque aux arabes, le jour de la Santa Barbara, d’où son nom. Il subit par la suite des modifications au XVI° siècle sous Philippe II, puis fut bombardé au XVII°, XVIII° et XIX° siècle. Il se compose de trois enceintes, la tourelle avec le donjon, les dépendances principales avec le salon de Philippe II et la Cour des armes, et enfin l’enceinte inférieure (XVIII°) avec le ravelin « del Bon Repos ». Il est ouvert au public depuis 1963, le château, qui fait la fierté des habitants est accessible par un ascenseur depuis la plage du Postiguet ou en voiture. En montant les 166 mètres du Mont, on peut apercevoir, peut-être, en nous concentrant et avec un peu d’imagination, le visage d’un homme dans la roche connu sous le nom de »cara de Moro » (visage de Maure en français).
Nous avons également visité la région de Murcia, à Murcia il y a une cathédrale, le monument le plus important de la région, c’est un véritable joyau.
Notre retour sur Abaran a été décevant. Après avoir couru le village dans tous les sens, il nous a fallu, les pieds échauffés, reprendre notre véhicule pour aller dans un village voisin trouver enfin un restaurant.
Le lendemain nous avons pris la route vers Malaga pour une distance de 436 km, en faisant un stop à Grenade : 309 km, 3 h 30 de route environ nous sommes arrivés à l’heure du déjeuner . Nous avions prévu la visite de son centre historique qui est divisé en 4 vieilles villes :
1/ celle d’origine musulmane : Albaysin,
2/ Realejo d’origine juive,
3/ Le sacromonte près des murailles d’Albysin dont les habitants sont d’origine gitane.
4/ Le centre chrétien, sous la cathédrale et la chapelle royale, se trouvent les restes de Fernando et Isabella, appelé Centro Sagrario.
Nous n’avons visité qu’une partie du centre historique, faute de temps puis avons repris la route pour rejoindre Malaga où nous ne passerons qu’une nuit.
Vient le moment de rejoindre Séville pour une semaine, nous y ferons quelques belles promenades en bus et en calèche, nous verrons la Place d’Espagne, la cathédrale et la Giralda, le quartier de Santa Cruz où nous assisterons même à un spectacle de flamenco qui nous enchantera. et nous promenerons sur les rives du Guadalquivir.
Nous avons profité d’être à Séville pour sillonner l’Andalousie. Nous y avons découvert le charmant village de Ronda surnommée « la ville des châteaux », qui se dresse sur un promontoire naturel défendu, sur son côté le plus accessible par une alcazaba. De celle-ci, sont préservées les murailles et les portes les plus importantes permettant d’accéder à la ville. La puerta del Almocábar (XIIIe s.) était la porte d’accès au sud de la ville ; la puerta de Carlos I date du XVIe siècle et la puerta de la Exijara conduisaient au quartier juif.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Le lendemain nous allons poursuivre jusqu’à écija.53 km, 45 mn, Là on pourra admirer le patio de la casa de las Palmas, ainsi que le retable de l’église del Carmen. Le patio du palais de Benameji et le palais Penaflor. Retour vers Séville à 18 h où nous dinerons.
Le lendemain nous irons jusqu’à Zahara et son chateau Nasride, promenade tranquille et recherche de restaurant, puis en route vers Setenil de Las Bodegas, 35 km, environ 40 mn c’est une ville blanche troglodyte peu connue du tourisme classique, mais pas facile à traverser.
Nous avions prévu la visite du parc naturel de Doñanas où, manque de prévision, nous nous sommes contentés, enfin, surtout moi, de prendre un super bain dans l’océan Atlantique.
Malheureusement est venu le temps de prendre la direction du retour, en douceur !
Nous avons pris la direction de Madrid où nous passerons deux nuits, avec une escale à Cordoba pour y visiter la Grande Mosquée, Cette ville est occupée depuis la préhistoire et est devenue colonie romaine au 2ème siècle avant J.C. Les maures ont envahi la péninsule ibérique en 711 et occupèrent Cordoue qui retrouve très vite sa splendeur. Il ne reste qu’un ancien pont qui enjambe le Guadalquivir datant de l’époque romaine. On mangera sur le pouce pour gagner Tolède à 346 km en 4 h 03 mn environ. Toute l’histoire de la péninsule hispanique est retracée et peut se résumer dans la culture et les vestiges de cette ville qui se dresse au sommet d’un monticule granitique entouré par le Tage. Et puisque la ville représente un mystère de par la religion diversifiée. On commencera le tour de la ville par la visite de l’église Santa Catalina.
D’une structure exceptionnelle, cette basilique est tout simplement impressionnante ! Il faudra également jeter un coup d’œil intéressé à la cathédrale. Construite en 1227, cette haute tour gothique fondée par Ferdinand III le Saint, recèle de grandes œuvres d’art. Nous n’aurons pas le temps de faire plus, nous gagnerons Madrid 90 km, environ 1 h pour gagner notre hôtel. De Madrid, nous ne connaîtrons que le quartier où nous résiderons, mais il est évident qu’un autre voyage en Espagne sera utile et nécessaire à l’exploration de ce pays fascinant et si riche d’histoire.
Etape Zaragoza 318 km, environ 3 h 30, avant la dernière ligne droite du retour. A voir, le Temple baroque de la Vierge du Pilar Plaza del Pilar,  c’est un joyau de l’art baroque qui fut construit entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. A l’intérieur, il faut remarquer la Sainte-Chapelle, oeuvre de Ventura Rodríguez, qui abrite l’image de la Vierge du Pilar. Le grand retable en albâtre et le coro renaissance, sont également d’un grand intérêt. La basilique est classée Monument National. Avec la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, la basilique du Pilar est l’une des destinations spirituelles les plus importantes d’Espagne. C’est aussi un centre artistique de tout premier ordre, rassemblant des œuvres de grande valeur et appartenant à différentes époques. Les fresques de Goya, dans le coreto (chœur).
Ce voyage en terre Ibérique nous a enchantés, que de merveilles nous avons vues, sûr, nous récidiverons.
J’espère que vous prendrez plaisir à regarder tout ça.

Daniela.

Saint-Valentin

Une petite fête juste pour deux, en amoureux….

Pour ce soir, ce sera un petit dîner pour 2, en amoureux.

JOYEUSE SAINT-VALENTIN à vous tous,

Daniela.

Steve Fossett

Fin septembre 2007, j’avais fait un article concernant ce magnifique aventurier qu’était Steve Fossett. Il était parti en avion de tourisme pour un vol d’entretien le 13 septembre de la même année et avait disparu corps et biens. Malgré les recherches, personne n’avait rien retrouvé.
Puis, en 2008, un randonneur a trouvé des papiers d’identité au nom de Steve Fossett ainsi que quelques billets de 100 $. Je vous livre ci-après l’article écrit dans « Le Monde » le 3 Octobre 2008.

« L’avion de Steve Fossett retrouvé

« De notre correspondante

« L’épave git dans la Sierra Nevada, chaîne montagneuse de la Californie.

Steve Fossett (Archive)

 

La carcasse d’avion retrouvée dans la Sierra Nevada, en Californie, est bien celle de l’aventurier Steve Fossett, ont confirmé hier les autorités locales grâce au numéro d’identification de l’engin. Cette nuit (heure française), une équipe du Bureau national pour la sécurité des transports, envoyée spécialement de Washington, a annoncé avoir retrouvé ce qui pourrait être des restes du corps, en cours d’analyse.

L’épave a été retrouvée à 3000 mètres d’altitude dans les Minarets, une zone de pics montagneux. Selon le sheriff du comté, l’avion aurait violemment percuté un rocher de face, puis se serait désintégré.

La découverte s’est produite grâce à un randonneur qui a donné l’alerte après avoir ramassé, lundi, à quelques centaines de mètres de l’épave, des papiers d’identité au nom de Fossett, ainsi que des billets de 100 dollars. Un quasi-miracle pour les enquêteurs, puisque depuis le jour de la disparition, les environs avaient été inspectés dix-neuf fois, sans résultat. En l’absence de nouvelles, Steve Fossett avait finalement été déclaré mort le 15 février.

Le richissime aventurier, âgé de 63 ans, avait disparu en septembre 2007 pour le week-end de Labor Day. Il venait de décoller du ranch du magnat de l’hôtellerie William Barron Hilton, situé en Californie, à la frontière du Nevada. Ce vol fatal devait être une simple balade matinale pour ce détenteur d’une centaine de records qui, en 2005, réalisa le tour du monde en avion à voilure fixe sans s’arrêter.

Reste une inconnue, les circonstances du drame. Pour son ami et fou d’avion John « Bumper » Morgan, parfait connaisseur des lieux, Fossett a pu être happé par un courant d’air descendant provenant des flancs de montagne, ou par un brutal changement de température de l’air. « Même si vous êtes un très bon pilote comme il l’était, les courants et les chocs thermiques peuvent vous surprendre et vous piéger », a-t-il dit. Les pièces de l’appareil, qui doivent être transportées aujourd’hui en hélicoptère puis analysées, apporteront sans doute une réponse. Dans « des semaines, voire des mois », selon les enquêteurs. »

A l’entrée de la Patagonie

Après nous être repus des superbes chutes à Iguazu, nous avons rejoint Buenos-Aires en avion où nous avons passé la nuit. Le même hôtel nous accueillait, malheureusement, nous avions pignon sur rue, nous avons eu l’impression de dormir sur le trottoir…. manque d’isolation des fenêtres et circulation intense.
Le lendemain matin, départ pour l’aéroport à 8.30 H où nous devions prendre l’avion pour Santiago de Bariloche (toujours en Argentine), la porte d’entrée de la Patagonie.
Cette ville a été crée par des émigrés suisses et allemands, sur les bords du lac Nahuel Huapi. On se croirait vraiment en Suisse ! Notre hébergement est une belle auberge au bord du lac, déco intérieure tout en bois, c’était un ancien cloître réaménagé.

ancien cloître réaménagé en auberge.

Cette région est d’ailleurs surnommée la Suisse Argentine et est réputée pour ses paysages de lacs et de montagne. Aux alentours de Bariloche nous sommes allés jusqu’au Cerro Campanario que nous avons escaladé en téléphérique…. des fois il faut se ménager, et là, nous avions une vue panoramique absolument magnifique.

vue du Cerro Campanario

Lac Nahuel Huapi

L’après midi sera libre pour faire quelques achats, notamment des timbres et des cartes postales, qui, à ce jour, ne sont d’ailleurs pas encore arrivées !

La suite au prochain numéro.

Daniela