Archive | décembre 2006

Rêve ………… fantasme …………

 

Je ne peux m’empêcher quand tu m’envoies ces baisers,

Juste là dans mon cou, de les sentir, d’en frémir

D’imaginer tout un scénario, le plus simple, le plus beau

 Ta voix est comme une caresse

Elle m’enveloppe jamais ne me blesse

Chaude et sensuelle elle me charme et me séduit,

Je te vois, tu me souris.

 Tout en sachant que ce rêve est fou,

Je me lance, je prends le risque,

A mon tour je te donne mes caresses,

Je te tente, je me teste.

 Tendrement je t’embrasse, je prends de la hardiesse,

Je laisse errer mes pensées

A suivre tes mains le long de mes reins

Les laisser remonter en caressant mes seins

Je te laisse éveiller ma sensualité,

Doucement, en savourant ces fugitifs moments

Je continue le rêve, éveillée, troublée,

Jusqu’à ce que je revienne dans la réalité.

Je me promets en vain de ne pas recommencer

Au prochain appel de ne pas me laisser détourner

De la sagesse, que la lucidité me rappelle

Afin de ne pas faire revenir ces folles idées en tête.

Il est quand même si bon de rêver,

Instants magiques de la pensée

Qui se laissent aller, à la douceur, à la folie,

Deux corps qui se cherchent,

En espérant de nouveau se rapprocher,

Rêve ou fantasme sur nos souvenirs, 

De l’amour que nous avons partagé ?

La rencontre programmée a réajusté la réalité

Mais deux êtres écorchés pourront-ils surmonter

Les rancoeurs et les déceptions du passé.

Pourras-tu essayer de te laisser aller

Et comprendre que la liberté d’aimer

Ne fera pas de nous obligatoirement des enchaînés,

Aïe enfin confiance, en toi….  en la vie !

Daniela.

 

Les fêtes en famille

Chaque année je vois arriver Noël avec plaisir, à l’idée de reconstituer ma famille.
L’originalité, c’est que l’une de mes filles organise cette fête chez elle, car elle réunit les deux belles-familles. Au début c’était pour éviter de sortir les petits et de les promener au milieu de la nuit. La très bonne entente entre les belles-familles respectives favorise des fêtes agréables pour les petits et les grands et ainsi, les enfants ne sont pas "partagés".
Chacun est assigné à une tâche et y va de sa contribution donc de sa participation au repas.
Mes attributions sont de préparer les terrines de foie gras, l’autre maman prépare le gibier (tué par son chasseur de mari) et mon cuisinier de fils cette année avait préparé un civet de sanglier., l’une des soeurs de mon gendre avec son compagnon avaient préparé le chevreuil en sauce et ma fille ayant eu congé la veille, a préparé les bûches ainsi que les 13 desserts composés notamment de fruits garnis de pâte d’amande !
Et bien Noël en veillée et Noël en journée ne sont pas arrivés à bout de cette masse de nourriture, nous nous sommes tous retrouvés chez moi le lendemain 26 pour terminer les réjouissances avec mon autre fille en prime.
Ce n’est pas tant la quantité que nous arrivons très bien à gérer, mais la qualité de cette riche nourriture qui nous laisse ensuite avec une sensation de trop plein permanent et c’est là où je me trouve dans les lendemains qui déchantent. Aussi, pour me remettre en santé, lorsque mes derniers invités auront quitté la maison, je me promets de passer au bouillon de légumes pendant au moins une journée complète !
Daniela

JOYEUSES FETES

 

 

 

 

JOYEUSES FÊTES

A TOUS

ET A TOUTES

Je vais être absente pendant quelques jours, mais je ne déserte pas. Je fais donc des bisous à mes visiteurs et visiteuses, je ne manquerai pas de les saluer à mon retour par un petit "com".

 

A BIENTÔT, Daniela

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiction d’une rencontre

La nuit est froide, depuis quelques jours les températures ont chuté, un homme marche l’air absent dans ce quartier glauque où il a trouvé un appartement après sa séparation.

Il est âgé d’environ 50-55 ans, d’assez belle allure, on le devine sportif ; les traits sont assez  réguliers, on ne dira pas qu’il est beau, mais il a un certain charisme.

Il est pensif, il continue à avancer, il contourne l’Hôtel de ville, les travaux n’en finissent pas, cette tranche du métro a été momentanément stoppée, le budget a été dépassé pour cette année. La hantise dans ces chantiers est toujours de tomber sur un site archéologique qui laisserait les travaux à l’abandon. Pour l’heure, ce ne sont que les intempéries.

Une pluie fine commence à tomber, ses pas le conduisent vers le port ; il longe les quais, au bout d’un moment il heurte un obstacle auquel il n’avait pas prêté attention, absorbé qu’il était par ses pensées. Au moment où il se baisse pour vérifier ce qu’il avait bousculé, il entend un grognement, suivi d’un juron, c’était un S.D.F. qui tentait de faire sa nuit dans le recoin du quai, furieux d’avoir été dérangé.  Il continue à avancer sous les invectives du pauvre erre.

Il contourne le port et s’engage vers les rues animées, vers 20 heures la circulation commence à être moins dense, les gens rentrent chez eux, les derniers bus retournent au dépôt.

Il rentre dans un bar et s’installe à une table, commande un sandwich et un café noir ; de toutes façons, ses nuits sont déjà difficiles à conquérir. Pas très loin, à deux tables de lui, une femme est assise, machinalement il la regarde, quelque chose chez elle a attiré son attention. Elle a le regard lointain, comme absent,  une sorte de détresse au fond du regard, il ne sait pas pourquoi, mais elle le touche. Il ne sait pas quel âge lui donner, aux environs de 50 ans il suppose, peut-être un peu moins ; elle est charmante, le teint clair, cheveux courts frisés, châtains doré, silhouette mince, elle est vêtue d’un pull robe beige posé sur un pantalon noir,  on ne voit que la pointe de ses escarpins. Il y a quelque chose d’insolite dans sa présence à cet endroit habituellement fréquenté par une clientèle un peu plus populaire.

Depuis sa séparation d’avec Blanche il n’a plus eu de relation sérieuse, chaque semaine il rencontre une amie avec qui il partage une intimité très passagère, mais aucun investissement de sa personne. Quand Blanche l’a quitté pour suivre cet homme qu’elle avait rencontré à une soirée « salsa » où elle était allée avec ses amies, il n’avait pas compris de suite ce qui lui était arrivé. Les enfants avaient terminé leurs études et étaient déjà  partis de la maison, tout s’était réglé très vite, ils avaient vendu la maison assez rapidement.

Il réfléchissait à ses sentiments, il n’en voulait pas réellement à Blanche, il avait conscience que ses fonctions d’inspecteur de police judiciaire ne lui laissaient pas assez de temps pour une vie réglée sur mesure pour sa vie familiale, il s’y investissait beaucoup trop, toutefois il se sentait encore très attaché à son ex-épouse ou peut-être était-ce une illusion d’amour, depuis un an qu’ils étaient séparés, le divorce venait juste d’être entériné.

Il se détache de ses pensées pour regarder à nouveau cette femme, juste au moment où leurs regards se croisent, il sent comme des petits picotements, il veut les ignorer mais ne peut détacher son regard de ces yeux en amande qui le regardent. Elle lui adresse un petit sourire timide et se détourne vers sa tasse de thé agrémentée de quelques gouttes de lait.

Ce soir elle a décidé de quitter son avocat de mari après avoir découvert la liaison qu’il entretenait,  elle ne sait depuis combien de temps, avec sa meilleure amie. Qu’il la trahisse, elle le soupçonnait depuis déjà pas mal de temps d’avoir des aventures  et elle avait déjà compris qu’elle n’avait plus d’amour pour lui par le détachement qu’elle avait à cette idée, elle n’avait donc pas d’état d’âme à ce sujet ; mais son amie, celle à qui elle confiait tout, avec qui elle partageait tant de complicité, ça, elle n’avait pas pu le supporter, cette trahison l’avait achevée ! Elle avait donc décidé de consulter un confrère de son époux pour mettre en marche la procédure de divorce, lorsqu’elle lui a fait connaître sa position il n’avait émis aucune objection.

Elle en était là de ses pensées quand elle a remarqué cet homme qui la regardait, il avait le regard  d’un homme blessé, machinalement elle lui avait souri, puis confuse s’était détournée.

Elle avait joué l’épouse modèle pendant 25 années, assisté à ces soirées qui l’ennuyaient pour entretenir la notoriété de son époux, participé à ces soirées de bienfaisance qui donnaient bonne conscience à ces « dames ». Elle privilégiait les visites qu’elle faisait, avec la plus grande humilité, à l’hôpital où elle avait travaillé dans ses jeunes années en qualité d’infirmière, là où elle pouvait donner un peu d’humanité à ces personnes qu’on disait « en phase de fin de vie ».

De nouveau, son regard croisa celui de l’homme qui la regardait, intéressé presque avec insistance, lorsqu’il se décida à se lever et à venir se présenter. Il était un peu embarrassé et s’excusait de la déranger, mais pouvait-il s’asseoir à sa table ?

Elle accepta, puis ils commencèrent à parler, de leur travail, de leur famille…., de leurs loisirs, leurs espoirs…  en  oubliant le désespoir qui paraissait vouloir s’éloigner, par la magie d’un soir, d’une rencontre, dont aucun d’eux ne savait ce que serait demain, ils se trouvaient aujourd’hui sur le même chemin et n’avait aucunement envie de se séparer, comme si quelque chose les liait……………….. 

Daniela

Le téléthon

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Aujourd’hui est une journée dédiée au téléthon ; Le ciel très bleu nous offre plus un début de printemps qu’une fin d’automne. L’air est vif et un souffle de mistral furtif, a chassé les nuages. De temps en temps il s’élance, nous fait violence puis dans un semblant de calme il revient à la charge. Comme chaque année, notre école de danse fait ses démonstrations. Je n’y participerai pas en m’exhibant, exceptionnellement, un concours de circonstances m’a fait manquer le principal de la chorégraphie à exécuter et j’ai prêté les vêtements destinés à cette démonstration d’aéro-boxing, je tâcherai donc de faire quelques photos.

Mes petites camarades, courageuses, vont braver le froid pour faire quelques danses tahitiennes, imaginez un peu le sacrifice, c’est en place publique !

On sait l’importance qu’ont les dons des particuliers qui ne ménagent pas leur générosité, même si chacun râle qu’on en donne assez à notre gouvernement qui se permet de serrer, au profit d’on ne sait quel gaspillage, les cordons de la bourse de la recherche et de la santé !

Les recherches sont longues et coûteuses, on sait qu’en venant à bout de certaines maladies on en redécouvre d’autres, mais il n’est plus à prouver, que dès qu’une cause met en péril la vie et l’avenir de nos enfants et ceux qui viendront après, tout le monde est là, chacun avec ses moyens, plus ou moins modestes mais spontanés et généreux. Les recherches sur le génome humain a permis d’isoler les gênes de certaines maladies orphelines, les pas sont difficiles et longs à franchir, mais ça avance…. Il faut y croire, il faut en donner les moyens à la recherche, nous sommes tous concernés, aujourd’hui et demain.

J’espère des photos à ajouter….

 

Daniela

J’aimerais…… sans prétention

 

Etre l’air que tu respires, le parfum de tes désirs,

Etre l’eau qui te lave pour parcourir ton corps

Le glisser, le lisser, le caresser, l’effleurer

Le toucher avec un infini respect.

 

Etre le feu qui te réchauffe quand tu as froid jusqu’aux os

Et fait monter la chaleur sans jamais te brûler la peau.

Etre l’étoile dans le ciel pour surveiller ton sommeil

Rendre tes nuits sereines, tes matins apaisés.

 
Etre l’océan sur lequel tu navigues,

Ou parfois quand tu te baignes dans ses eaux limpides

Fusion des éléments, harmonie de plaisir,

Loin de tout et des gens, solitude infinie,  
 

Etre la nature près de laquelle tu te réfugies

Quand par mégarde tu as quelques soucis

Mais je ne suis que celle, ni fée, ni belle,

Somme toute banale, tour à tour  féline ou tornade,

Sans racine, qui ne tient pas en place

Qu’on regarde mais qu’on ne garde

Le volcan toujours au bord de l’explosion

Qui se déstabilise dès qu’elle sent venir l’émotion.

 
Mais également celle habituelle et naturelle

Sympathique et amusante, à l’oreille compatissante.

Rêveuse à l’occasion avec toujours une bonne raison

Un voyage au bout de sa passion,

 
Qui peut tout donner dans ses amitiés,

Entière et passionnée et parfois aussi révoltée,

Mais équilibrée, ayant le sens des réalités

Et malgré tout sereine, la plupart du temps.

 

 

Daniela

 

Complicité…. Doutes…..

 

L’attente de ces moments rien qu’à nous ;

Nous raconter, nous faire des bisous

Faire comme si rien ne pouvait troubler

Notre vie si bien planifiée.

 

A partager ces instants privilégiés,

Et faire en sorte de ne pas remarquer

Cette attirance qui nous appelle

Comme si  rien de tout ça n’était réel,

 
Ni l’un ni l’autre ne veut refaire

Les erreurs de son passé,

Est-ce pour autant qu’il faille ignorer

Les étapes nécessaires pour avancer,

 
De notre façon d’être ensemble,

Sans se risquer, avec l’humour, non Cupidon.

Toute cette tendresse qui nous ressemble

Et que sans restriction nous partageons.
 

Sans les doutes on ne construit rien,

Mais trop de doutes ne mènent à rien,

La confiance on le sait se mérite

Quand celle qu’on a en soi, elle, s’effrite.

A mon instinct toujours je me fie

Mais peut-être qu’aujourd’hui il me trahit

Droit devant je fonce tête baissée,

Est-ce dans un mur que je vais m’arrêter ?

 
Je ne sais encore où je vais…….

Envie de………..

Peur de ………..

Et si jamais….. ?

  

Daniela

Le soleil…. la vie…. la mort

Soleil, magie de l’humeur la grâce de mes matins

Quand  j’ouvre la fenêtre, quelques nuages se promènent au loin

Une brise légère fait onduler la mer

Et les flots clapotants viennent mourir sur la grève

 

Spectacle d’éternité que rien ne paraît perturber

Emmène mon esprit, loin, très loin d’ici

Je vagabonde au gré de ces petits clapotis

Promenant mes pas dans ces calanques vides

 

Sentiment de puissance et d’invulnérabilité

De la nature je suis issue, vers elle je veux retourner

Cette osmose de mon corps avec les éléments apaisés

Celle de mon esprit qui galope à l’infini.

 

De l’eau je ne veux m’éloigner,

Quelque soit un jour ma destinée

Mais si pour finir à jamais je doive reposer

C’est à la mer que je me destine de passer mon éternité.

 

 

Daniela

Sensibilité à fleur de peau

T’écouter, te comprendre,

A travers tes mots, entendre tes cris

Ceux que tu ne veux pas faire entendre

Parce que quelque part tu es meurtri

Une profonde solitude

Dans laquelle tu te caches, tu fuis

De peur peut-être de réouvrir une blessure

Que d’ardeur tu mets à bloquer ton armure

Tes soucis je le sais

Sont multiples et variés

Mais la vie suit son cours

Après l’hiver vient le printemps

Ce qu’aujourd’hui te paraît injuste

Demain te paraîtra peut-être aubaine

Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent

Elles existent par le regard que tu leur portes

Je sais que tu es battant

Que ce n’est simplement qu’un mauvais moment

Si tu crois en toi, tu seras gagnant

Balaye tes doutes, car moi je crois en toi,

Daniela