Archive | septembre 2007

J’ai donné mon coeur….

 

Pour te plaire j’inventerais

Les couleurs de la vie.

Je te ferais découvrir à souhait

Ma partie cachée, ma fantaisie.

 

Je t’aimerai sans calcul, si cela suffit

Mais je saurais te surprendre

Sur des terrains inconquis.

Je le sais, tu sauras me comprendre.

  

Le temps tout doucement s’enfuit,

Laissant derrière lui le désert de l’ennui,

Où tu m’as trouvée, sincère,

Car le chagrin est éphémère.

 

Comme le printemps je renais

Et mes espoirs depuis.

L’amour coule dans mes veines

Et les projets avec toi, aussi.

 

Repartir vers cette terre mythique

Où nous irons en foulant

Ce sol aride et désertique

Qu’entoure la mer et les océans

 

Sauvage mais fascinante

Loin de la civilisation et des gourous

Dans le bush où les oiseaux chantent

Et où se cachent les kangourous.

 

Sentir l’odeur de cette terre

Avec laquelle je voudrais m’unir,

Avec toi mais sans cimetière,

Me lier à tout jamais et ne plus revenir.

 

Mais là encore ce n’est qu’un rêve

Ou simplement une utopie

Tu es venu dans ma vie comme une trêve

Mais ne pouvons oublier nos vies.

 

Les liens de mon corps et de mon esprit

Sont attachés à mes "petits",

Ainsi qu’à ma terre de France, ma mère, mon pays

Mais j’ai donné mon cœur à l’Australie .

 

Daniela

Steve Fossett

 

 

Je me suis penchée sur la vie de Steve Fossett, un homme qui me paraît extraordinaire. Il était doté d’une grande et immense fortune, mais au lieu de gaspiller sa vie et son argent à une vie de "people", c’était un homme de défis,

Fossett, qui fit sa fortune dans les services financiers, est devenu célèbre grâce à ses cinq tours du monde sans arrêt : en solitaire en ballon, en bateau, et en solitaire en avion. Fossett a établi 116 records dans cinq disciplines différentes, dont 60 sont toujours valides.

 

Deux semaines après sa disparition dans les montagnes du Nevada, le milliardaire américain Steve Fossett demeure introuvable. Le pilote, âgé de 63 ans, a été vu pour la dernière fois décollant de la piste privée d’un ranch du Nevada aux commandes de son monomoteur Citabria Super Decathlon. Il effectuait un vol de reconnaissance en vue d’identifier des zones d’entrainement pour battre le record de vitesse à bord d’un véhicule terrestre.L’homme aux 100 records

 

D’après le Record-Courier, un journal du Nevada, Fossett préparait un nouveau défi : il comptait battre le record absolu de vitesse à bord d’un véhicule terrestre. L’homme détient déjà plus de 100 records du monde, et pas des moindres. 22 records en voile, huit en avion, quatre en ballon, dont le plus célèbre : le premier tour du monde en solitaire au bout de six tentatives.

Fossett, milliardaire fantasque et amoureux des défis à la frontière du rêve et de l’exploit sportif, n’a pas donné signe de vie depuis lundi 3 septembre au soir, après s’être envolé aux commandes d’un Citabria Super Decathlon, un petit monomoteur. Avant de s’élancer, il n’avait pas déposé de plan de vol et n’a pas été en contact avec les contrôleurs aériens, qui n’ont reçu aucun signal de détresse. Il portait une montre "spéciale" capable de donner sa localisation. Le fait qu’il ne l’ait pas déclenchée est donc un indice inquiétant.

Parmi ses autres exploits, une traversée de la Manche à la nage, des courses de traineaux et des vols en planeur. La liste exhaustive est disponible sur son site web (actuellement inaccessible) qui ne fait pas état de sa disparition. 

« Plus qu’une victoire à une course, cela signifie que vous avez été plus rapide que n’importe qui avant vous. La technique est toujours la même. Je l’ai apprise à la corbeille de la Bourse. Il faut être patient, obstiné et organisé, en sachant qu’il n’y a pas de résultat intermédiaire, ni de lot de consolation », expliquait le milliardaire américain dans un livre paru en 2005. 

Voir la vidéo du premier tour du monde en avion en solitaire, sans escale ni ravitaillement, à bord de l’appareil expérimental Virgin Atlantic GlobalFlyer en soixante-sept heures et une minute, le 3 mars 2005.

 

L’article ci-dessus est pris sur :

1.   Site du Record Courier annonçant sa disparition

2.  Nouvelle du journal Le Monde.

 
 
 
 

A la découverte….

De bon matin mardi 18 septembre, après un petit déjeuner copieux, nous voilà partis sur les routes du Sud-Ouest.

Nous quittons l’autoroute après Montpellier afin de traverser la Montagne Noire. La météo nous avait indiqué du mauvais temps pour notre départ, avec pluies et orages. Quelques nuages sombres menaçaient au loin, mais à part quelques gouttes de pluie en entrant sur le territoire Cathare, nous avons eu soleil tout le long de notre route.

Nous avons continué nos chemins de traverse pour stopper à Lavaur, capitale du Pays Cocagne. Cette ville fut promue au rang de siège épiscopal en 1317. Elle occupe la pointe nord-ouest d’un vaste évêché qui comprend le sud de l’actuel département du Tarn, entre l’Agout et la Montagne Noire. J’avais découvert cette petite ville du Tarn où j’avais assisté à un spectacle, aux débuts d’Enrico Massias sur notre territoire.

Nous n’avons pas fait de tourisme car notre emploi du temps était calculé, mais nous avons tout de même pris le temps de nous restaurer en testant les plats raffinés de cette belle région, où le foie gras tient la place d’honneur.

La première étape sera une prise de contact chez des amis à moi de toujours (ou presque) où mon compagnon m’a laissée pour continuer sa route vers son pays de Béarn où il avait à régler quelques affaires familiales. J’en ai profité pour bavarder avec mon amie Marie-France de toutes les choses dont nous ne parlons pas forcément au téléphone, pris des nouvelles d’amis communs, de sa famille et bien entendu des petits potins pour alimenter notre bonne humeur.

Le mercredi soir, au retour de mon compagnon, après l’avoir rassasié, nous avons regagné un gîte où nous avons passé la nuit. Le jeudi matin, après notre petit déjeuner, nous avons repris le chemin des écoliers, cap sur les souvenirs ; je lui ai fait découvrir la bâtisse où j’avais passé une nuit de terreur, vendue depuis. Nous avons été accueillis par les nouveaux propriétaires avec lesquels j’ai gardé de bonnes relations amicales et qui nous ont fait apprécier les transformations opérées dans la maison.

Notre première étape était prévue à Lisle sur Tarn pour alimenter la cave à vins.

 

 Nous avons continué, toujours par les routes de découverte, jusqu’à cette petite ville sympathique, bastide du XIII ème siècle, située au cœur du vignoble de Gaillac et qui jouit d’une situation privilégiée à mi chemin entre Toulouse et Albi.

Elle possède une place aux arcades, unique dans le grand sud-ouest, un paysage organisé entre forêt, plaine et coteaux viticoles, ce qui fait de Lisle-sur-Tarn, une bastide séduisante et accueillante. Nous nous y sommes ravitaillés de quelques bouteilles d’un nectar du pays provenant de la cave d’un producteur viticole régional, j’en ai profité pour faire quelques photos.

Ci-après :

Une maison à voliges au-dessus des arcades commerçantes,

 

Ci-après :

 La boutique des Ets BOYALS Et Fils Domaine de Mazou.

Nous avons poursuivi jusqu’à Albi, qui, comme Toulouse est appelée ville rose Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien. Véritable ville du sud, Albi est connue et reconnue pour la couleur de ses briques, ses merveilles architecturales et la douceur de la vie. Nous avons bien évidemment profité de l’occasion pour visiter sa merveilleuse cathédrale Sainte-Cécile, qui offre un stupéfiant contraste entre la rigueur extérieure de son architecture défensive et la richesse intérieure d’une somptueuse décoration.

Cette cathédrale forteresse est un chef d’œuvre du gothique méridional. Il s’agit d’un véritable château qui devint une arme dissuasive dans le système défensif de la ville, témoignage de foi chrétienne après l’hérésie cathare.

La cathédrale d’Albi se nommait auparavant cathédrale Sainte Croix, mais aux termes du voyage d’un noble tarnais en terre romaine au XIII ème siècle et de son retour chargé de relique, la cathédrale d’Albi devint cathédrale Sainte-Cécile, digne patronne de la musique qui ne veille sur Albi que depuis ce temps.

Martyre à Rome vers 232, son culte est ancien mais semble aussi légendaire que populaire. Sous le règne du Pape Urbain, Sainte Cécile aurait été mariée malgré elle à Valérien, qu’elle convertit le jour de ses noces. Disciples chrétiens à une époque où affirmer cette croyance était puni de mort, Cécile, Valérien, et son frère, furent condamnés à être décapités. Frappée de trois coups de hache par le bourreau, Cécile fut laissée pour morte. Elle agonisa trois jours, durant lesquels elle ne cessa de chanter les louanges de son Seigneur. Les musiciens en firent de ce fait leur sainte patronne.

Nous avons ensuite fait notre pause « repas » au restaurant « Le Lautrec » avant de repartir pour notre visite du musée du même nom, grâce lui étant rendue puisque Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), est natif d’Albi. C’était un peintre, un lithographe et illustrateur français postimpressionniste, qui a documenté la vie nocturne de Bohème de la fin du 19me siècle Paris. Il est bien connu pour ses peintures des prostituées et des courtisanes. Pendant le 19ème siècle il était très difficile de ne pas avoir un regard sur des femmes de réputation malade. Entrée au musée par le portail.

Ci-dessous : 1/ L’entrée du musée Toulouse-Lautrec

2/ la cour du dit musée.  

 

2/

Presque chaque homme était coupable d’employer leurs services à un moment ou un autre. Lautrec est peut-être l’exemple d’un homme qui pouvait rester dans le pénombre de cette vie et mettre simplement en avant, dans ses peintures, ce qui était là.  Ci-après une affiche du Moulin Rouge.

 

 

Henri De Toulouse-Lautrec, fard à joues de Moulin – La Goulue, 1891

Nos visites terminées, les jambes un peu fatiguées, nous avons rejoint en fin d’après-midi, notre lieu d’hébergement chez ma nièce Sophie, pas très loin dans un petit village nommé "Labruguières", instants familiaux et conviviaux, puis vendredi après-midi, reprise de la route par la Montagne Noire.
De nouveau nous avons fait une halte chez un viticulteur à Saint-Chinian, ou plus exactement dans un endroit perdu dans les causses appelé Le Priou. Pour y arriver, soit vous connaissez déjà, soit, vous vous êtes perdu. Nous, nous avons suivi les indications et balisages de la route et nous sommes arrivés au Domaine des Pradels. C’est une authentique cave de vinification et d’élevage où nous avons rencontré un couple de passionnés qui nous a fait déguster quelques crus. Je me suis permis, puisque je n’étais que passagère, d’avaler quelques gorgées quand mon compagnon les recrachait……! je n’ai quand même pas dépassé la dose prescrite, je me suis contentée de quelques gorgées, et je peux vous dire que j’ai apprécié.

Vendanges en cours

On peut voir le vin dans le pressoir :

 

  Après avoir acheté quelques bouteilles, nous avons repris la route vers la Provence.

Ces quelques jours ont été source de bonheurs divers, une étape pour aller plus loin.

Daniela.

Bonne semaine

 
 
Image de Flo Ray
 
 
 
 
Je vais partir en villégiature cette semaine ; ce sera notre première escapade en amoureux à la découverte à deux, sans l’occulter, des traces de notre passé.
Nous édifions jour après jour, avec lucidité, les fondations de notre bonheur. La sagesse de ceux qui ont déjà leur vécu nous permettra d’éviter les pièges de notre jeunesse écoulée.
A mon retour, je viendrai répondre à vos coms si vous passez me visiter.
Bonne semaine à tous,
Gros bisous,
 
Daniela

Les mots qui blessent….

Pour le commun des mortels dont je fais partie, les mots me servent dans un premier temps, pour l’expression orale afin d’entretenir des relations sociales avec mes contemporains.

Dans un deuxième temps, en dehors des besoins courants de correspondance, j’aime coucher les mots sur le papier pour exprimer ce qu’oralement je ne peux faire, à la façon des « carnets intimes » où les jeunes filles d’antan confiaient leurs secrets les plus privés.

Cette forme de confidence parfois, de partage d’autres fois, offre mes mots à la lecture à tout va, sans en attendre jugement, amuser parfois, tout au plus émouvoir selon le sujet.

Avant de « privatiser » mon blog, je ne m’étais pas posé la question de savoir QUI lirait mes pages, quel regard ON porterait sur mes écrits, car je le répète, je couche les mots comme ils me viennent, sans réfléchir à la syntaxe que je dois certainement parfois égratigner et même probablement y laisser quelques fautes d’orthographe.

J’ai parcouru de nombreux blogs et il est vrai que les échanges ne se font, la plupart du temps qu’avec des personnes chez lesquelles je retrouve la sensibilité et la simplicité qui me mettent à l’aise et dans d’autres l’intérêt des sujets qui sont évoqués.

J’avais signalé lors de ma mise « au secret » les « critiques » me démolissant, non pas celles constructives qui aident à évoluer et que j’accepte bien volontiers, mais celles fielleuses de la méchanceté destinées à abattre l’adversaire avec les mots qui blessent.

J’ai pu constater à travers mes promenades internautiques que je n’étais pas la seule à subir cette forme de « vendetta »  exercée par des personnes tellement imbues d’elles mêmes, qu’elles se croient spirituellement supérieures au commun des mortels et en droit d’exercer un jugement lapidaire sur le fond et la forme des écrits, tels le « prof » de français dans sa classe face au mauvais élève.

Je pensais qu’en avançant dans l’âge j’arriverais à me blinder, mais il n’en est rien, et au final je ne le regrette pas, ça prouve au moins que je vis encore profondément, mais je plains ces personnes remplies de mépris qui affichent derrière des mots superbement alignés, leur supériorité littéraire, qui conversent amicalement quand ce n’est pas condescendantes, par « coms » interposés, et « descendent » entre amis(ies) MSN messenger, ces mêmes personnes à qui elles font des courbettes.

C’est le reflet virtuel des salons d’antan me direz-vous ? et bien oui,  vous comprendrez maintenant pourquoi mon cercle d’amis est restreint, mais de qualité.

 

Daniela. 

Extrait du Manuel du Guerrier de la Lumière…..

Je suis encore dans une phase de "rangement, tri, purge," au cours de laquelle je suis tombée sur ce livre de Paulo Coelho. Il est toujours difficile pour moi d’effleurer un livre sans être tentée d’en lire quelques pages, aussi j’ai tiré cet extrait comme on secoue l’arbre pour faire tomber ses feuilles mortes, dans une période où mes doutes sur moi-même ont tendance à remonter à la surface, rien de tel que de se rafraîchir l’esprit avec ces mots sereins.

Un guerrier de la lumière connaît ses défauts, mais il connaît aussi ses
qualités.

Certains compagnons se plaignent sans cesse : "Les autres ont plus de chance
que nous."

Peut-être ont-ils raison ; mais un guerrier ne se laisse pas paralyser par ce
constat ; il cherche à valoriser au maximum ses atouts.

Il sait que le pouvoir de la gazelle réside dans la rapidité de sa course,
celui de la mouette dans la précision avec laquelle elle vise le poisson. Il a
appris que le tigre n’a pas peur de la hyène, car il est conscient de sa propre
force.

Un guerrier essaie de savoir sur quoi il peut compter. Il vérifie toujours son
bagage qui se compose de trois éléments :

– foi,

– Espérance,

– Et amour.

Si les trois sont présents, il n’hésite pas à poursuivre.

 

Paulo Coelho

les vacances sont terminées

 

 

Ce premier dimanche de septembre m’étonne

Il est exactement comme je les aime,

Beau, ensoleillé, aux senteurs d’automne,

Il me rappelle des odeurs, des souvenirs qui traînent.

 

Les enfants se préparent pour la rentrée scolaire

Les vacances sont terminées, pour certains avec regrets.

Il en est d’autres qui se désespèrent,

De ne pas retrouver les amitiés de l’an passé. 

 

Dans quelques jours arrivera la Sainte Reine

Qui va fêter mon année de plus,

Entourée d’une partie de ceux qui m’aiment,

La vie éloignant les autres avec son reflux.

 

Daniela