Aujourd’hui c’est le départ, mon ami Ian doit prendre l’avion pour Bruxelles où il doit passer deux jours en visite, avant de rejoindre Cologne où il doit passer sa dernière semaine de congé chez un ami à lui.
Hier soir nous avons fait le repas de « l’au revoir » et, afin de passer une soirée relaxe, j’ai commandé la cuisine à emporter d’un restaurant asiatique dont je connais les spécialités, ça nous a permis de profiter du repas, sans travail pour la maîtresse de maison, moi en l’occurrence.
Ce matin, décontraction, je ramasse les draps et serviettes de toilette car la chambre va être occupée les deux prochains mois par mon amie Muriel qui vient de vendre sa maison, sa location ne doit démarrer qu’en septembre.
A l’origine elle devait occuper la maison pendant mon absence, mais mon départ pour l’Australie ayant été différé à l’année prochaine pour cause d’accidents (bras et genou) nous cohabiterons gaiement en attendant. La planification du prochain voyage ne prendra forme qu’après avoir subi les « réparations » nécessaires aux activités projetées.
Le repas de midi sera vite fait puisque nous consommons les restes du soir. A partir de 13 h Ian commence à tourner comme un lion en cage, je ne me laisse pas impressionner, nous ne partirons qu’à 13 h 30, son avion doit décoller à 15 h 35 et, sur Bruxelles il n’y a pas foule à cette période.
Je l’ai accompagné jusqu’au terminal 1 pour enregistrer ses bagages, il avait le cœur lourd de partir, il est aussi amoureux de la France que moi de l’Australie, ce qui n’est pas peu dire. J’ai eu droit à mille remerciements et ai dû lui promettre que nos prochaines conversations sur Skype auraient lieu en anglais, il tient à ce que je progresse… il n’est pas professeur pour rien ! C’est que nous sommes attendus de pied ferme l’année prochaine, ami très cher et moi, j’ai donc le devoir de me remettre à jour dans mes conversations locales futures.
Pour cette fois, le voyage se préparera à deux, d’une autre façon que la précédente, je partagerai ma passion et ferai découvrir ce pays, méconnu même par la majorité de ses habitants.
Il est ressorti de nos conversations avec Ian qu’il connaissait moins son territoire que moi…. Nul n’est prophète en son pays, c’est bien connu.
Trois semaines viennent de passer à la vitesse de l’éclair, promenades, vol, visites, sans compter les nombreux détours dus à mon étourderie et mon manque absolu de sens de l’orientation. Ce fut des crises de fou rire sans arrêt. Les incivilités de nos concitoyens ont permis à Ian d’améliorer son vocabulaire d’homme de la rue, car il faut bien le dire, la conduite est un excellent moyen de se défouler en mots grossiers et je ne m’en suis pas privée, tant pis pour mon image de marque.
Mon invité fut ravi de son séjour, la météo lui fut favorable, la bonne humeur, l’amitié et la convivialité, de même.
Saint-Chamas, le pont Flavien
Ian a voulu faire un clin d’oeil à Rodin
je sais, ce n’est pas la même époque (mdr)
Daniela